Le commissariat à l’énergie atomique a organisé ce mercredi 17 avril 2024 une première réunion de travail avec les membres de la commission nationale de prévention et de lutte contre le cancer.
Cette réunion s’inscrit dans la mise en œuvre du plan d’action établi en juin 2023 par le groupe de travail intersectoriel (GTI) chargé par monsieur le ministre de l’énergie et des mines, « de l’élaboration d’une feuille de route pour l’orientation de l’investissement dans les techniques et les applications nucléaires à usage médical ».
Il est à rappeler que cette commission nationale, composée de 6 membres, a été créée le 03 février 2024 par décret présidentiel no 24-65 et installée le 04 février 2024 par Monsieur le Président de la République.
La rencontre a eu pour objet la présentation et la discussion des activités menées par le COMENA dans le cadre intersectoriel mis en place :
- le rapport, le plan d’action et la feuille de route, soumis par le groupe de travail intersectoriel aux autorités nationales en juin 2023,
- le plan d’action adopté, par la « réunion de haut niveau sur la formation et la qualification en physique médicale », tenue au COMENA en mars 2024,
- les projets nationaux en cours relatifs à la production de radiopharmaceutiques,
- le programme de coopération engagé et prévisionnel avec l’agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans le cadre de la coopération technique, .
Les deux parties ont convenu de définir et d’engager, dès ce mois de mai 2024, dans le cadre de leurs missions respectives et conformément à leurs plans stratégiques, une collaboration intense, dans l’utilisation sûre et sécurisée des applications nucléaires en matière de prévention et de lutte contre le cancer. Il s’agit notamment de mettre en œuvre la feuille de route adoptée par les autorités nationales, dans les domaines de la prévention, le dépistage, le diagnostic, le traitement, la maintenance, le contrôle qualité et la production de radiopharmaceutiques, l’assurance qualité, le développement de compétences spécialisées en sciences, techniques et applications nucléaires, la recherche et le développement, la contribution à l’élaboration ainsi qu’à la mise en œuvre de la règlementation nationale et enfin le renforcement de la coopération régionale et Internationale.